Aux grands maux, les grands moyens

Le 9 août dernier, le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat a publié un nouveau rapport : sans équivoque, la science démontre que les activités humaines jouent un rôle de premier plan dans la détérioration du climat terrestre.

Que ce soit l’État, les entreprises ou les citoyens, il n’est plus permis de faire l’autruche en se cachant derrière nos climatiseurs. À force de surconsommer sans écouter les appels de la nature, nous déréglons les écosystèmes et nous mettons notre santé et sécurité en danger.

Les experts du GIEC ont calculé que le seuil de 1,5 degré (à ne pas dépasser) sera atteint avant 2040. Dans moins de 20 ans, nous aurons franchi une limite qui entraînera des phénomènes irréversibles. Mais il n’est pas trop tard pour prendre les actions nécessaires afin de ralentir les catastrophes à venir.

Ce rapport ne doit pas être vu comme la fatalité de changements insurmontables, mais comme un appel impératif à l’action. Nous sommes en période électorale, il est d’autant plus important de faire un choix engagé pour l’environnement, pour notre avenir à tous ! C’est un message fort que nous devons envoyer lorsque les pays signataires de l’Accord de Paris se réuniront en novembre prochain, à Glasgow, dans le cadre de la 26e conférence de l’ONU sur le climat.

Stéphanie St-Pierre