Choisir son avenir, c’est aussi choisir l’action !

Le début de l’année est le moment tout désigné pour prendre des engagements envers soi-même et envers les autres que ce soit sur une base individuelle ou collective. En prenant la pleine mesure des catastrophes climatiques qui sévissent à l’échelle mondiale depuis plusieurs années, il est temps de prendre des engagements fermes et conséquents pour réduire l’impact humain sur le climat.

En décembre dernier, la demande d’action en justice d’Environnement Jeunesse a été rejetée en appel. Par cette action, l’organisme accuse le gouvernement fédéral de violer les droits des jeunes en proposant un plan climatique largement inadéquat. Catherine Gauthier, directrice générale d’Environnement Jeunesse, explique que « les changements climatiques menacent nos vies et notre sécurité, et vivre leurs impacts de plus en plus tangibles et menaçants m’inquiète. »

L’argumentaire de cette action s’appuie sur la Charte canadienne des droits et libertés, dont l’article 7 décrète que « chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne ». Les experts sont unanimes sur cette question ; les impacts prévus des bouleversements climatiques menaceront la sécurité des personnes, mais également la biodiversité et la qualité de l’environnement. Un argumentaire légitime, vrai.

En 2022, la crise climatique continue… et continuera si rien ne se fait pour l’enrayer. Ce que je nous souhaite pour cette nouvelle année, c’est suffisamment de lucidité pour nous permettre de regarder la crise climatique en face, puis considérer avec amour nos jeunes pour entendre leur anxiété et leur douleur, les aider et surtout, leur offrir un avenir décent !

Stéphanie St-Pierre